Dans un Palais des Sports archicomble, Libreville a vécu ce samedi un moment marquant avec la tenue de l’Assemblée générale constitutive de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). À l’appel du Président Brice Clotaire Oligui Nguema, des milliers de Gabonais, anciens dignitaires, figures de l’opposition et citoyens de tous horizons, se sont rassemblés dans une dynamique de refondation nationale. Le Chef de l’État est arrivé à 12h03. L’ambiance, empreinte de solennité, s’est intensifiée avec l’exécution de l’hymne national à 12h13. À 12h17, le président a livré un discours fondateur, qu’il a qualifié de « socle politique du Gabon nouveau ». Son allocution s’est achevée à 12h46, sous une salve d’applaudissements. Après plusieurs heures de concertation, de débats en commissions et de désignations, les travaux ont pris fin à 17h20. Cette assemblée, pensée comme une étape fondatrice, a permis de poser les bases idéologiques et organisationnelles d’un parti qui ambitionne de réinventer la vie politique nationale.
L’UDB se veut une plateforme inclusive, ouverte à toutes les sensibilités. Elle inscrit son action dans une perspective sociale-démocrate, fondée sur trois principes : inclusivité, développement et félicité. Pour encadrer la mise en place des textes fondateurs, une présidence de séance a été établie. Le professeur Marc Louis Ropivia, ancien recteur de l’Université Omar Bongo, en a pris la tête, épaulé par Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, Justine Mintsa, Élodie Flore Fouéfoué, Julien Assoumou Akué et Serge-Maurice Mabiala. Le poste de rapporteur général est revenu à Germain Biadjo, assisté de cinq adjoints : Zora Kassa, Dimitri Ango Mba, Lucie Daker Ackendengue, Fidèle Bekale et Luc Ondias Souna. Le parti s’appuie sur un organigramme étoffé, composé de neuf vice-présidences confiées à : Aurélie Ntoum, Élodie Diane F, Séraphin Akoure Davin, Serge-Maurice Mabiala, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, Germain Biadjo, Armand Nongo Eppuse Moulingui, Régis Onanga Ndiaye et Maurice Ntosue. La diaspora est représentée par Fermin Nguema, désigné vice-président en charge des Gabonais de l’étranger.
La coordination administrative est assurée par May’s Mouissi, en tant que Secrétaire général, secondé par un cabinet stratégique, dont Jean Pierre Oyiba, conseiller politique auprès du Président fondateur. Consciente des défis à venir, l’UDB a mis en place des structures spécialisées. L’Université du Leadership Citoyen, dirigée par le professeur Idiata, formera les futurs cadres du parti.
Quatre commissions techniques ont été créées pour accompagner la gouvernance interne :
Innovation : Pr Fortuné Matsiengui
Éthique : Muriel Minkué
Discipline : Firmine Badjina Moudouma
Expertise sectorielle : Ultry Onkenkali
Deux ligues renforcent la dynamique interne : Ligue des Femmes Bâtisseuses : Laurence Ndong
Ligue des Jeunes : Anicet Ango
La gestion financière est confiée à Aurélien Marcel Mintsa, Trésorier général. Au-delà de la création d’un nouveau parti, l’UDB se présente comme une tentative de recomposition du paysage politique national. Structurée autour d’un projet social-démocrate et d’un appel au rassemblement, cette formation entend participer au débat public et à la construction d’un avenir commun pour le pays. Reste désormais à observer comment elle inscrira son action dans la durée et sur l’échiquier politique gabonais.