Depuis son apparition sur la scène publique, « Maman Zita », comme l’appellent affectueusement les citoyens, s’est imposée sans éclat tapageur, mais avec une élégance intérieure qui ne laisse personne indifférent.
Alors que tous les regards étaient tournés vers le président Brice Clotaire Oligui Nguema lors de sa cérémonie d’investiture, une autre silhouette a capté l’attention des Gabonais : celle de la Première Dame, Zita Oligui Nguema. Discrète mais rayonnante, elle a su incarner, au-delà des symboles et du protocole, une figure de sérénité, d’humilité et de renouveau.
Depuis son apparition sur la scène publique, « Maman Zita », comme l’appellent affectueusement les citoyens, s’est imposée sans éclat tapageur, mais avec une élégance intérieure qui ne laisse personne indifférent. Calme, douce, empreinte d’une noblesse d’âme rare, elle est rapidement devenue une personnalité profondément aimée du peuple gabonais. Sans discours tonitruants, ni postures de façade, elle est aujourd’hui perçue comme l’un des piliers silencieux mais solides de la trajectoire présidentielle de son époux.
Longtemps, la fonction de première Dame au Gabon a semblé se réduire à un rôle ornemental, souvent déconnecté des réalités quotidiennes. Entre fastes excessifs et éloignement des coutumes locales, cette figure institutionnelle avait perdu son pouvoir d’inspiration, en particulier auprès des femmes. Zita Oligui Nguema change radicalement la donne.
Son style vestimentaire, à la fois sobre et profondément enraciné dans les traditions gabonaises, constitue l’un des symboles les plus visibles de cette transformation. Elle choisit les étoffes locales, des coupes épurées, les tenues qui parlent à tous : sans extravagance, mais avec dignité. Ce retour à l’essentiel n’est pas qu’un choix esthétique. Il traduit une vision : celle d’une Première Dame en phase avec la culture, les valeurs et les aspirations profondes de son peuple.
À travers ses vêtements, Maman Zita rend hommage à la femme gabonaise, celle des villages, des marchés, des foyers et des luttes quotidiennes. Elle fait de la tradition un vecteur de modernité, et de la simplicité un acte politique. Dans un pays en pleine transition, ce message trouve une résonance puissante.
Mais l’apparence ne suffit pas à expliquer l’aura qui entoure Zita Oligui Nguema. Sa force réside aussi dans ses gestes, ses choix, sa constance. Loin de tout opportunisme médiatique, elle agit dans la discrétion, mais avec efficacité.
Elle ne parle pas souvent. Pourtant, son influence est ressentie. Nombreux sont ceux qui voient en elle une présence discrète mais décisive dans les grandes orientations présidentielles. Elle veille non seulement sur son foyer, mais aussi sur les valeurs de la République. Une posture que certains n’hésitent pas à comparer à la figure biblique de la femme vertueuse : « Qui trouvera une femme de valeur ? Elle vaut bien plus que des perles. Le cœur de son mari a confiance en elle… » (Proverbes 31:10-12).
Dans un moment de confidence, lors de l’investiture, elle aurait glissé à son époux : « Je serai à tes côtés, comme toujours, avec tout mon soutien, mon admiration et mon amour. » Une déclaration simple, mais révélatrice de la force tranquille qui la caractérise.
Aujourd’hui, Zita Oligui Nguema est bien plus qu’une première Dame. Elle est devenue un modèle. Pour les jeunes filles, elle incarne l’élégance sans ostentation, l’engagement sans bruit, la foi sans dogmatisme. Pour les femmes, elle est la preuve qu’on peut influencer en restant fidèle à soi-même, qu’on peut représenter en étant enracinée.
Elle redonne à la fonction de première Dame une légitimité perdue, en réconciliant symbole et action, représentation et proximité. Elle redore l’image de la femme gabonaise, non pas comme une vitrine, mais comme un pilier. Et cela commence par ce qu’elle porte : une culture, une identité, une responsabilité.