Échos du Nord est allé à la rencontre de la population pour recueillir ses avis sur la création du parti du Président, ses ressentis ainsi que ses opinions sur ce nouveau parti et les récentes nominations.
Darel Francial EDOU :
Nous sommes contents. Oui, nous sommes contents de commencer quelque chose de nouveau. Nous sommes heureux de participer à la naissance d’un mouvement qui va, de manière significative, améliorer les conditions de vie des Gabonaises et des Gabonais.
Le choix du président, pour moi, est très pertinent. Pourquoi ? Parce que ce choix marque une rupture avec certaines pratiques, certaines habitudes, certains réflexes du passé. Il vient rompre avec des manières de faire anciennes pour engendrer quelque chose de nouveau. On ne peut pas mettre du vin nouveau dans de vieilles outres. Il fallait du renouveau pour impulser un vrai changement, et ce changement est désormais en marche.
Quant à savoir si ce choix est le bon, je crois que cette réponse revient à ceux qui sont véritablement engagés. Il est important de se demander pourquoi nous adhérons à ce parti. Nous ne venons pas ici pour être vus, nous ne venons pas pour nous faire connaître, mais bien parce que nous voulons participer activement à la construction d’un nouveau Gabon, pour nous-mêmes et pour nos enfants.
Je pense que ce choix est le bon, et que l’action est la meilleure réponse. Le président de la République est une personne réfléchie. Je crois en sa vision, je crois en son jugement. Et s’il a décidé que ces personnes doivent être à la tête, c’est qu’elles ont une véritable plus-value, qu’elles ont quelque chose à apporter, quelque chose à offrir au pays.
Monsieur Calvin Ella :
Merci pour la question. Alors moi, je suis très heureux. Je suis heureux parce qu’enfin cet évènement est arrivé on l’attendait. Vous savez, en politique, pour marquer le pas, pour se faire suivre, il faut avoir une base politique. Et aujourd’hui, l’Union des Bâtisseurs représente la base politique du président de la République, Monsieur Oligui Nguéma. Donc en tant que citoyen, je suis très heureux que ce parti soit né.
Alors, le choix du président, c’est un choix réfléchi, un choix sage. Si vous lisez le nom Union Démocratique des Bâtisseurs je pense que le nom interpelle. À travers le nom du parti, il vous montre clairement la vision du projet, il vous montre clairement où il veut aller et comment il veut le faire. Donc pour moi, ce choix est approprié.
Ce sera complètement différent des autres. Le chef de l’État l’a rappelé : depuis 1960, le Gabon ne fait que de la politique. Aujourd’hui, on a un parti qui va s’éloigner de la politique pour rentrer dans l’entrepreneuriat, dans le développement.
Lorsque vous lisez la devise du parti, c’est : Inclusivité, Développement, Félicité. Lorsque vous faites la chronologie des mots pour arriver à la “félicité”, il faut qu’on développe. Et on développe ensemble, on développe avec les autres. Donc pour moi, je pense que la devise montre clairement la vision.
Le chef de l’État, lorsqu’il était président de la transition, a fait des choix forts. Je pense qu’avec les personnes qui ont été nommées au présidium aujourd’hui, il est dans la matérialisation de ces choix. Lorsque vous regardez le président du présidium, c’est un homme qui, non seulement a l’expérience, mais aussi la capacité et le bagage scientifique pour mettre en œuvre les statuts et règlements d’un tel parti. Et lorsqu’on s’entoure de telles personnes, ça veut dire qu’on veut aller loin. Et comme le dit l’adage : qui veut aller loin ménage sa monture. Donc, sur les personnes qui ont été désignées, je ne peux que féliciter le chef de l’État.
Jimmy Maranga Jean : Délégué spécial adjoint du 2e arrondissement de la commune de Lambaréné
L’événement d’aujourd’hui, c’est un événement capital. Vous savez, depuis le 30 août, nous avons été libérés, et cela s’affirme au fil du temps.
Donc, nous sommes ravis, nous sommes contents de voir qu’il y a du changement. Parce que l’alternance, c’est justement cela : sans alternance, il ne peut pas y avoir de développement. C’est grâce à l’alternance que nous pouvons faire mieux que ceux qui étaient là avant, en tenant compte de ce qu’ils ont fait ou pas. Le président s’est affirmé en créant ce parti politique. Parce que, malheureusement, sans parti politique, il n’y a pas de véritable fondation. Sans racines, il n’y a pas de base. Et ce parti, c’est cette base. Si déjà, dès le départ, on voit l’efficacité à la tête, alors tout le monde doit suivre le pas.
C’est le chef qui décide de nommer qui il veut. Et comme on dit : c’est au pied du mur qu’on juge le maçon. Tant qu’on n’a pas essayé quelqu’un, on ne peut pas savoir ce qu’il vaut. Le président a choisi des personnes qu’il connaît, des personnes qu’il sait capables de faire quelque chose.
Pour moi, je pense que ces personnes ont été bien choisies.
