Lors de son investiture, le samedi 3 mai 2025, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a prononcé un discours fort, porteur d’une nouvelle vision de l’État et de la gouvernance. À cette occasion, il a lancé un appel sans équivoque : « La Ve République que nous appelons de tous nos vœux exige la fin de l’impunité, de la corruption, du laxisme et de la paresse. L’administration doit être performante. Chaque citoyen investi de l’autorité de droit doit remplir sa mission dans le respect des lois et règlements en vigueur, afin d’établir un véritable État de droit. »
Ce discours, prononcé devant la Nation et la communauté internationale, justifie pleinement le choix d’un gouvernement restreint, structuré pour conjuguer action, efficacité et résultats.
La réduction du nombre de ministres n’est pas qu’une mesure symbolique. Elle traduit la volonté de bâtir une administration épurée, recentrée sur les priorités du pays, avec des femmes et des hommes appelés à faire plus avec moins. Ce gouvernement resserré marque la fin des doublons administratifs, des ministères fantômes ou budgétivores, et inaugure une ère de rationalisation de l’action publique.
En appelant à une administration performante, le Chef de l’État définit un nouveau contrat moral entre les gouvernants et les citoyens. Chaque responsable public est désormais sommé d’agir dans le respect strict des textes, avec pour objectif unique : servir l’intérêt général. Le gouvernement doit donc être un instrument de résultat, un moteur de développement, et non un simple cadre de gestion politique. Cette volonté de performance se double d’une exigence de responsabilité. L’ère des privilèges sans contrepartie est révolue. Le président a mis en garde contre les dérives du passé : impunité, corruption, laxisme, autant de fléaux qui ont fragilisé la confiance du peuple dans l’État. Ces pratiques ne seront plus tolérées dans la nouvelle République.
République du mérite et de l’exigence
À travers ses mots, le président trace les contours d’une fonction publique rénovée. L’administration gabonaise doit désormais incarner la rigueur, la célérité et l’exemplarité. C’est dans ce contexte que le choix de ministres compétents, intègres et engagés devient un impératif. Les profils retenus dans ce nouveau gouvernement illustrent cette orientation : des responsables techniques, aux parcours éprouvés, capables de livrer des résultats concrets.
Le discours du 3 mai 2025 fixe un cap. Celui d’un Gabon renouvelé, dirigé par un gouvernement resserré, rigoureux et orienté vers l’action. Ce gouvernement n’est pas une fin en soi, mais un outil de transformation, au service d’une République qui veut enfin s’incarner dans la justice, l’efficacité et la vérité des résultats.
La Ve République, telle qu’envisagée par le président Oligui Nguema, ne saurait tolérer l’à-peu-près. Elle repose sur une administration réformée, sur des responsables publics redevables et sur une gouvernance tournée vers le bien commun. C’est là tout le sens du gouvernement restreint : faire mieux, pour tous, et sans compromis.
